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 CYCLE ET OVULATION

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BABYDAMOUR
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MessageSujet: CYCLE ET OVULATION   CYCLE ET OVULATION I_icon_minitimeLun 9 Juin - 20:41

Les cycles de reproduction
Comment un homme et une femme sont-ils capables d'offrir une partie de leur patrimoine génétique, pour donner naissance à un être totalement nouveau ? Le secret est dans les cycles ! Cycle féminin d'une part, qui tous les 28 jours produira un ovule, et cycle de fabrication des spermatozoïdes, qui produit des millions de gamètes chez l'homme. Découvrez le mystère de la vie…



Dès la puberté, la jeune fille découvre le cycle féminin, par sa partie la plus visible : les règles. Mais celles-ci sont l'aboutissement d'un long processus, qui permet aux ovaires de libérer un ovule et à l'utérus de se préparer à recevoir une grossesse.

Le cycle menstruel
Lorsqu'une jeune fille a ses règles, cela signifie que son système reproducteur est mature. Désormais, et jusqu'à la ménopause, qui survient généralement vers cinquante ans, son corps sera réglé selon un cycle menstruel qui ne s'interrompra que pendant les grossesses.


Durant le cycle menstruel, la muqueuse utérine s'épaissit en vue d'accueillir un embryon. Dans le même temps se produit le cycle ovarien, pendant lequel une cellule sexuelle féminine, ou ovocyte, mûrit en vue d'une fécondation.


Un cycle menstruel dure en moyenne vingt-huit jours, mais il peut être plus long ou plus bref, et n'est pas toujours régulier. Les émotions fortes, les voyages, entre autres causes, jouent un rôle significatif dans les modifications du rythme.

Etapes du cycle menstruel et du cycle ovarien

Les règles
Il est convenu de fixer le début du cycle menstruel au premier jour des règles. Celles-ci durent entre deux et huit jours, en moyenne cinq jours. Elles sont dues à une chute du taux d'hormones envoyées par les ovaires, qui déclenche le détachement de la muqueuse utérine interne et l'écoulement sanguin.

Evolution de l'ovocyte
Les ovaires sécrètent des hormones, la progestérone et les oestrogènes. Ceux-ci, libérés à partir du cinquième jour, permettent à la muqueuse utérine de s'épaissir. Pendant ce temps, dans un des deux ovaires, un des milliers d'ovocytes présents depuis la naissance grossit à l'intérieur d'un follicule, dont les cellules se multiplient en plusieurs couches concentriques.

L'ovulation

Au quatorzième jour du cycle menstruel, en moyenne, le follicule éclate ; il libère l'ovocyte mûri, devenu ovule, qui quitte l'ovaire pour être happé par la trompe correspondante.

S'il est fécondé par un spermatozoïde, l'ovule, devient une cellule-oeuf puis un préembryon et migre dans l'utérus. Une fois fixé dans l'utérus, l'embryon envoie des signaux hormonaux au follicule éclaté devenu corps jaune qui, à son tour, fabrique des hormones pour bloquer les règles. La grossesse commence alors.

S'il n'y a pas fécondation, le corps jaune dégénère. Le cycle se termine au vingt-huitième jour. Le cycle suivant s'amorce avec le début de nouvelles règles.

Incidents du cycle menstruel

Il peut se produire des cycles avec règles mais sans ovulation. Il arrive aussi que l'ovulation se déclenche à une date imprévue : ne vous fiez donc pas au calcul des quatorze jours après le début des règles pour savoir quand vous êtes fécondable !

En cas d'anorexie mentale ou de poids très faible, il est fréquent que les règles disparaissent.

Physiologie de la reproduction
La fécondation naturelle est le résultat de la rencontre des deux cellules sexuelles au niveau du pavillon de la trompe utérine.


Les gamètes

Ce sont les cellules de reproduction sexuées. Chez les hommes, ce sont les spermatozoïdes ; chez les femmes, les ovules. Ces cellules ne possèdent que vingt-trois chromosomes, les autres cellules du corps en comptant le double. La fusion de deux gamètes de sexe opposé produit une cellule-oeuf qui sera à l'origine du futur bébé.

Rencontre du spermatozoïde et de l'ovule
Pour qu'il y ait fécondation puis grossesse, un spermatozoïde doit donc rencontrer un ovule.

Une femme n'est fécondable qu'au moment où l'ovule descend dans une trompe, c'est-à-dire pendant l'ovulation. Et l'ovule ne survit que vingt-quatre à quarante-huit heures hors de l'ovaire, s'il n'est pas fécondé.

Lors du rapport sexuel, du sperme est éjaculé dans le vagin. Ces quelques millilitres contiennent près de cinq cents millions de spermatozoïdes. Leur survie n'est que de trois jours. 99 % ne passent pas le col de l'utérus et meurent. Seuls quelques centaines d'entre eux, se propulsant grâce aux ondulations de leur flagelle, réussiront à traverser l'utérus et à atteindre les trompes : un parcours de 15 à 18 cm pour ces " voyageurs " de 0,05 mm.

Les spermatozoïdes se groupent autour de l'ovule ; plus ils sont nombreux, plus il y a de chances que l'un d'entre eux transperce la membrane externe de l'ovule. Dès qu'un spermatozoïde réussit à franchir cette enveloppe, elle devient imperméable aux autres, qui dépérissent.

Fusionnement et division des cellules

Dans l'ovule, le spermatozoïde perd son flagelle. Après quelques heures, son noyau fusionne avec celui de l'ovule pour constituer une cellule oeuf, le zygote. Toutes les informations génétiques du futur humain y sont présentes.

Les divisions cellulaires commencent : deux cellules après trente-six heures, qui continueront à se diviser toutes les douze heures environ. À la naissance, l'organisme du bébé sera composé de plusieurs dizaines de milliards de cellules !

Le zygote descend à l'intérieur de la trompe. Composé de plusieurs cellules, c'est maintenant un pré embryon.

Nidation

Une semaine après la fécondation de l'ovule, le préembryon atteint l'utérus. Il se fixe sur la muqueuse épaissie et s'y enfonce : cette période, appelée nidation, se termine le quatorzième jour après l'ovulation, au moment où devraient normalement se produire les règles. Le préembryon a alors une forme sphérique ; ses cellules externes constitueront le placenta qui alimentera l'embryon puis le foetus en nourriture et oxygène

Comment l'oeuf devient bébé

Depuis l'absence de règles jusqu'à l'accouchement, le corps de la femme devient le siège de nombreuses transformations visibles et invisibles.


Dernière édition par BABYDAMOUR le Lun 9 Juin - 20:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: CYCLE ET OVULATION   CYCLE ET OVULATION I_icon_minitimeLun 9 Juin - 20:42

Comment sait-on qu'on est enceinte ?

L'absence de règles est généralement le premier signe d'une grossesse. Les tests de grossesse, simples d'utilisation, s'achètent sans ordonnance en pharmacie. Après avoir dépassé de quelques jours la date prévue des règles, une femme peut y avoir recours ou se faire prescrire une prise de sang par son médecin. Le test de pharmacie n'est pas remboursé tandis que la prise de sang prescrite par le médecin l'est.

Dès le début de la grossesse, le placenta libère dans le sang l'hormone HCG (ou Hormone Gonadotrophine Chorionique); celle-ci est ensuite évacuée dans l'urine. Sensible à cette hormone, la bandelette du test change de couleur au contact de l'urine, révélant qu'il y a grossesse. L'analyse de sang détecte cette hormone directement dans le sang et est donc plus fiable.


Les transformations du corps de la future mère

Transformations externes

Lors d'une grossesse, le rapport des femmes à leur corps se modifie. Les unes préfèrent dissimuler leurs "rondeurs" et s'habillent de vêtements amples, les autres affichent avec fierté leur ventre proéminent : à chacune sa coquetterie ! Car une femme enceinte, à condition qu'elle accepte les transformations de son corps, a un charme fou !

En fait, le ventre ne s'arrondit que vers le quatrième mois. Mais les seins gonflent et deviennent plus lourds dès le début ; les aréoles s'élargissent et s'assombrissent.

La future maman ressent souvent une fatigue inhabituelle, accompagnée de quelques nausées matinales : ces symptômes disparaissent à la fin du troisième mois.

Des manifestations cutanées, telles que l'acné ou le masque de grossesse, accompagnent parfois la gestation. Certaines femmes enflent du visage ou des jambes à cause de problèmes circulatoires.

Transformations internes

Le placenta se développe à mesure que le foetus grandit et ce jusqu'à sept mois. Il pèse 500 grammes à la fin de la grossesse ; organe à part entière, c'est une zone d'échanges entre la mère et le bébé en formation.

Au cours de la grossesse, l'utérus se dilate pour laisser grandir le foetus. Au troisième trimestre, l'utérus pèse tant sur la vessie qu'il contraint la femme à uriner fréquemment.

A la fin de la grossesse, le col de l'utérus se détend, pour se préparer à l'accouchement. Les contractions utérines, qui ont commencé dès le septième mois, se font plus fréquentes, mais restent indolores.
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MessageSujet: Re: CYCLE ET OVULATION   CYCLE ET OVULATION I_icon_minitimeLun 9 Juin - 20:43

L'anarchie des cycles : 30 jours, 35 jours ou plus…
Quelle femme n’a pas eu une fois dans sa vie un souci de règles irrégulières ? Aucune bien sûr ! Règles arrivant trop tôt, trop tard, en quantité moindre, plus importantes, hémorragiques, continues, cycles trop courts, trop longs, anarchiques… Les soucis de menstruation sont un motif fréquent de consultation en gynécologie.


Au désagrément du saignement s'ajoute la crainte d'une anomalie ou d'une grossesse. Suis-je normale ? Ai-je mal pris ma pilule ? Suis-je enceinte ? Vais-je pouvoir avoir un enfant ? Pourquoi mes règles viennent "quand elles veulent", est-ce ainsi pour toutes les femmes ? Car les règles irrégulières sont rarement abordées et font l'objet de nombreux fantasmes, parfois véhiculés par les femmes elles-mêmes.

Superwomen de la fertilité !

Jusqu'alors, on considérait que les femmes étaient fertiles entre le dixième et le dix-septième jour du cycle menstruel. Des études viennent d'apporter la preuve qu'elles sont capables d’être enceintes à tout moment ou presque !

La bonne vieille méthode Ogino, on s'en méfie comme de la peste. Comme contraception efficace, il y a mieux : on ne compte plus le nombre de "bébés Ogino", nés de cette fameuse méthode contraceptive. Une récente étude publiée dans le British Medical Journal vient d'apporter la preuve de la super fertilité des femmes.

Des superwomen ?
Des scientifiques ont étudié la fertilité de 213 femmes américaines, en pleine forme et en pleine force de l'âge pour faire un bébé. Loin d'être des superwomen, ces femmes sont simplement âgées de 25 à 35 ans. A cet âge, leurs cycles menstruels sont réguliers et leur fertilité est à son apogée. Ces chercheurs ont dosé quotidiennement les hormones relatives à l'ovulation que leurs urines contenaient, durant 700 cycles menstruels consécutifs. Du sérieux ! "La période de fertilité durant le cycle menstruel est totalement imprévisible, même si les femmes sont réglées comme des horloges, attestent ces chercheurs, forts de leurs résultats. Les couples qui désirent un enfant ne doivent pas se contenter de choisir la période de l'ovulation pour avoir des rapports sexuels. Ils doivent impérativement faire l'amour deux ou trois fois par semaine durant tout le mois".

Une contraception à fuir !

A l'adolescence ou à l'approche de la ménopause, en l'absence de cycles réguliers, cette période de fertilité féminine est encore plus fluctuante. D'où l'importance d'une contraception efficace. Baser sa contraception sur la prise régulière de sa température est donc une méthode très risquée. Ces recherches ont ainsi mis en évidence qu'une femme peut se retrouver enceinte à tout moment du cycle, même le jour présumé de ses règles.

Comptant comme premier jour du cycle celui du début des règles, ces chercheurs ont établi les statistiques suivantes :

2 % des femmes sont fertiles dès le quatrième jour du cycle ;
17 % le sont dès le septième jour ;
70 % avant le dixième et après le dix-septième ;
et 4 à 6 % des femmes sont même fertiles plus de 28 jours après le début du cycle !
Si vous ne voulez pas d'enfant, il est donc impératif d'opter pour contraception efficace : pilule ou stérilet. A contrario, si vous désirez un bébé, faites l'amour le plus souvent possible.
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MessageSujet: Re: CYCLE ET OVULATION   CYCLE ET OVULATION I_icon_minitimeLun 9 Juin - 20:44

Kystes aux ovaires : quels risques pour la fertilité ?

Les kystes aux ovaires, ou ovaires polykystiques, sont un trouble fréquent chez les femmes. L’un des symptômes principaux est la faiblesse ou l’absence totale d’ovulation. Quelles menaces fait peser ce problème sur la fertilité ? Quel est le traitement, surtout si l’on a un projet de grossesse ? Les réponses à vos questions.


Le syndrome des ovaires polykystiques est le trouble hormonal le plus fréquent chez les jeunes femmes : 5 à 10 % sont concernées.

Des symptômes importants

Ce syndrome est un problème de kystes bénins qui se forment au niveau des ovaires. Ceux-ci vont avoir des conséquences diverses :

Une hyperandrogénie : une sécrétion d’hormones mâles entraîne l’apparition de caractères masculins ;
Une anovulation : l’ovulation ne se fait plus, ou de manière très rare ;
Une aménorrhée : l’absence de règles est très fréquente dans ce trouble, elle est la conséquence directe de l’absence d’ovulation ;
Une insulinorésistance : souvent le problème ovarien a un retentissement sur le métabolisme en général, et notamment sur la sécrétion d’insuline, qui peut être liée à du diabète et une obésité.
D’un point de vue physiologique, le médecin peut confirmer très simplement le diagnostic d’ovaires polykystiques par une échographie : il verra alors que les ovaires sont plus gros que la normale, et qu’ils contiennent justement des kystes. Il devra éliminer d’autres maladies qui peuvent avoir des symptômes similaires (tumeur, problème de sécrétion de corticoïdes…).

Comment traiter ?

Le premier traitement des ovaires polykystiques est souvent la perte de poids en cas de surcharge pondérale. En effet, cela a un effet direct sur la diminution de la sécrétion d’androgènes. Et cela permet parfois de rétablir un cycle menstruel à peu près normal et un retour de l’ovulation.

Pour rétablir l’équilibre hormonal, une pilule contraceptive oestro-progestative peut-aussi être proposée, à condition bien sûr qu’il n’y a pas de désir d’enfant ! Des médicaments spécifiques contre les hormones mâles peuvent aussi être proposés. Enfin des antidiabétiques oraux peuvent être utilisés contre les problèmes de résistance à l’insuline.

Rétablir la fertilité

Dans le rétablissement de la fertilité, la perte de poids est encore une fois importante : elle permet souvent de rétablir l’ovulation. A noter : l’emploi d’un antidiabétique, la metformine, semble aussi favoriser l’ovulation. Ensuite, des inducteurs d’ovulation peuvent être employés, au premier rang desquels le citrate de clomifène. Le problème est souvent de déterminer la dose, qui varie selon chaque femme. Souvent, la dose de 50 mg entre le 2e et 6e jour du cycle suffit à déclencher une ovulation chez 50 % des patientes. Pour les autres, on augmente les doses par paliers, jusqu’au maximum de 150 mg. Seules 30 % des patientes sont résistantes, et ne répondent pas à ces doses. Pour celles chez qui le citrate de clomifène fonctionne, on obtient une grossesse dans 60 % des cas au bout de 6 cycles d’induction.

En cas d’échec, ce sont les gonadotrophines injectables qui sont utilisées. Des injections de ces hormones permettent de relancer la production de « follicules » dans les ovaires qui vont pouvoir donner des ovules. La stimulation finale de l’ovulation, par une injection, est précédée d’une échographie et de dosages hormonaux pour éviter les risques de stimuler plusieurs ovulation et aboutir à des grossesses multiples.

A noter, une autre technique peut être proposée pour stimuler l’ovulation : le "drilling". On perfore l’ovaire de plusieurs ouverture, ce qui permet de rétablir le fonctionnement normal. Au bout de trois mois maximum, on obtiendrait un taux d’ovulation de 56 à 94 % et un taux de grossesse de 43 à 84 %. Mais les indications précises de cette technique et ses avantages par rapport aux autres doivent encore être clarifiés.

Quelle que soit la technique, un traitement adapté permet donc de rétablir l’ovulation et obtenir des grossesses dans la majorité des cas. Certes, il faut souligner que les problèmes de fausses couches spontanées sont un peu plus importantes dans les cas de syndrome d’ovaires polykystiques.

Et si l’induction d’ovulation ne fonctionne pas, il faut alors avoir recours à d’autres techniques de procréation médicalement assistée.


La fécondation naturelle et les premiers jours de l’embryon

Comprendre les différents stades du développement embryonnaire et en particulier ceux qui précèdent et suivent la fécondation permet d’appréhender la complexité de cette étape de la reproduction humaine et d’aborder les domaines de recherche qui s’y rattachent. Les scientifiques qui travaillent depuis très longtemps sur ces questions ont acquis des connaissances fondamentales sans lesquelles certaines avancées récentes, en particulier dans la prise en charge de certaines formes de stérilité, n’auraient pu aboutir.


Pour des futurs parents, la première image visible de l’embryon est bien souvent celle qui apparaît sur l’écran lors d’une échographie au cours du premier trimestre de la grossesse. Dès la fin de la troisième semaine de grossesse, un embryon d’une longueur de deux millimètres environ peut être visible avec une activité cardiaque. Il devra encore subir de nombreuses transformations avant la naissance d’un bébé, mais les évènements qui ont eu lieu avant et au décours de la fécondation sont tout aussi fondamentaux.

Bien avant la fécondation proprement dite et immédiatement après, plusieurs évènements doivent se succéder : la fabrication des gamètes, leur cheminement, la fécondation proprement dite, la segmentation et la nidation.

Spermatozoïdes et ovocytes

En premier lieu, il faut que les gamètes ou cellules reproductrices, appelées spermatozoïdes et ovocytes dans l’espèce humaine, soient présents.

Chez l’homme, la fabrication des spermatozoïdes débute dans les testicules à l’adolescence et se poursuit en principe toute la vie. Cette « production » ou spermatogénèse se déroule dans les tubes séminifères des testicules à partir de cellules souches ou spermatogonies. Elle se produit dans la paroi des tubes durant 74 jours avant que les spermatozoïdes soient libérés dans le centre de ces tubes séminifères. A ce stade, ils contiennent leur matériel génétique adéquat, soit 23 chromosomes, mais ils ne possèdent pas encore toute leur mobilité ni tout leur pouvoir fécondant. Ce n’est que lors de leur cheminement dans l’épididyme, où ils sont stockés entre deux éjaculations, qu’ils vont acquérir leur pleine maturité. Les spermatozoïdes ne constituent qu’une petite partie du volume d’un éjaculat (2,5 ml en moyenne) : la part la plus importante est constituée du plasma séminal provenant des vésicules séminales et du liquide séminal secrété par la prostate.

Chez la femme, la maturation des gamètes ou ovocytes, se produit dans les ovaires à partir d’un stock constitué au cours de la vie intra-utérine. Leur nombre maximum, de l’ordre de 7 millions est atteint au 3ème trimestre de la grossesse. A partir de ce stade, cette population d’ovocytes diminue progressivement : à la puberté, il n’en reste que 400 000 et quelques milliers seulement juste avant la ménopause. Dans les ovaires, les ovocytes sont entourés de cellules folliculaires qui se transforment également. L’ensemble forme un follicule. De la puberté à la ménopause, au cours de chaque cycle ovulatoire, un follicule mature se rompt et libère un ovocyte qui contient encore 46 chromosomes. La moitié sera expulsée lors du contact avec un spermatozoïde, rendant possible la fécondation. Ce follicule dominant a débuté son ultime développement 85 jours avant l’ovulation, accompagné au départ de nombreux autres follicules, l’ensemble formant une cohorte. Seul le follicule dominant atteint la maturité. Les autres stoppent leur croissance à différents stades.

Long is the road : le cheminement des gamètes

Si le rapport sexuel a lieu durant une période de fertilité, les 200 à 300 millions de spermatozoïdes qui sont déposés au fond du vagin après l’éjaculation rencontrent un milieu favorable. Les plus mobiles d’entre eux vont pouvoir remonter dans le canal cervical de l’utérus grâce à la glaire qui leur assure survie et capacité de migration. Les quelques centaines de spermatozoïdes qui cheminent dans la trompe ont acquis, après la traversée de la cavité utérine, leur pouvoir fécondant : c’est la capacitation. Ils sont attirés vers une portion dilatée de la trompe, l’ampoule, où se situe l’ovocyte entouré d’un amas cellulaire : le cumulus.

L’extrémité de la trompe est en effet pourvue de franges destinées à capter l’ovocyte expulsé par un ovaire. Au cours des dernières heures qui précèdent l’ovulation proprement dite, le follicule dominant, qui mesure de 16 à 20 mm de diamètre, déforme la surface d’un des ovaires. Il a reçu des stimulations hormonales majeures rendant l’ovocyte apte à être fécondé. Elles permettent la rupture de la paroi folliculaire et l’expulsion de l’ovocyte qui ne possède une durée de vie que de 8 à 10 heures.

La fécondation

Dans la trompe, les spermatozoïdes capacités traversent les cellules du cumulus et viennent adhérer à une deuxième barrière cellulaire entourant l’ovocyte : la zone pellucide. Ceci entraîne une réaction au niveau de la tête de certains spermatozoïdes qui vont libérer des enzymes leur permettant de franchir la zone pellucide. Le premier spermatozoïde qui va la traverser fusionne avec la membrane cellulaire de l’ovocyte, ce qui provoque en quelques secondes l’activation de l’ovocyte. Elle se traduit par de nombreuses réactions avec des conséquences majeures :

Une transformation chimique de la zone pellucide qui devient ainsi imperméable aux spermatozoïdes. La monospermie est respectée ;
L’expulsion du 2ème globule polaire qui fait désormais de l’ovocyte une cellule haploïde, c’est à dire contenant 23 chromosomes ;
La phagocytose du spermatozoïde qui permet à ses 23 chromosomes de pénétrer à l’intérieur de l’ovocyte qui devient un oeuf.
Le matériel chromosomique provenant des deux parents est encore distinct à ce stade. Il est contenu dans deux formations appelées pronucléus qui vont migrer l’une vers l’autre au centre de l’oeuf, guidées par des microfilaments. Les chromosomes paternels et maternels s’apparient alors (le chromosome n°1 du père avec le chromosome n°1 de la mère, et ainsi de suite) et un nouvel ensemble chromosomique est alors formé : il s’agit du patrimoine génétique totalement original d’un nouvel individu. Son sexe génétique est d’ores et déjà déterminé : si parmi les 23 chromosomes paternels introduits dans l’oeuf par le spermatozoïde figure le Y, c’est un futur garçon qui vient d’être créé. Si c’est un X qui est apporté par le père, c’est une petite fille qui naîtra dans neuf mois puisque l’autre chromosome sexuel provenant de la mère est obligatoirement un X.

L’oeuf, qui possède alors 23 paires de chromosomes est dit diploïde et la fécondation est terminée. La première division cellulaire, ou mitose, qui permet d’obtenir une deuxième cellule identique à la première, survient peu de temps après. Ainsi apparaît un nouvel embryon à deux cellules. Ces deux cellules vont à leur tour se diviser pour en donner quatre et ainsi de suite...

La segmentation

Les cellules qui se divisent rapidement possèdent le même patrimoine génétique. Jusqu’au 3ème jour après la fécondation, ces cellules, une dizaine environ, sont dites totipotentes. Cela signifie que chacune d’entre elles prise isolément peut reprendre sa division et fournir un embryon complet. Lorsque, à ce stade, l’ensemble cellulaire provenant de la fécondation se scinde spontanément en deux, une grossesse gémellaire peut survenir, avec dans ce cas des jumeaux homozygotes (ou vrais jumeaux).

A ce stade, l’embryon apparaît au microscope comme un amas dense de cellules de petite taille. Il a déjà cheminé dans la trompe en direction de l’utérus. Au 4ème-5ème jour, l’ensemble, qui porte le nom de morula, est formé d’une trentaine de cellules appelées blastomères. Il arrive à proximité de la cavité utérine.

A partir du 5ème-6ème jour, l’aspect microscopique de l’embryon change car les cellules commencent à se différencier pour former un blastocyste. Les cellules en périphérie forment le trophoblaste qui est à l’origine des annexes embryonnaires (placenta et membranes). Le centre de l’oeuf se creuse pour former une cavité remplie de liquide et le reste des cellules embryonnaires se concentre à un de ses pôles et forme le bouton embryonnaire. C’est à ce niveau que les couches cellulaires vont poursuivre leur différenciation pour progressivement constituer les divers tissus de l’embryon.

Cette transformation se fait alors que l’oeuf est encore dans la trompe. Il va pouvoir alors entrer dans la cavité utérine.

L’implantation

Six jours après la fécondation, alors que l’oeuf est dans la cavité utérine, la membrane pellucide, qui l’entoure encore complètement, se rompt. Le blastocyste en sort et les cellules du trophoblaste qui sont à sa surface vont entrer en contact avec la muqueuse de l’utérus : l’endomètre. Durant quelques jours, ces cellules trophoblastiques se multiplient et s’incrustent en profondeur dans l’endomètre afin de mettre en place, avec l’organisme maternel, les échanges nécessaires au développement de l’embryon. Il s’agit d’une véritable greffe qui ne peut réussir que grâce à l’action "anti-rejet" du trophoblaste qui tend à "masquer" les antigènes embryonnaires. Sans cette action, l’embryon qui a un patrimoine génétique différent de celui de sa mère, devrait être reconnu comme un corps étranger et rejeté par le système immunitaire maternel.

Pour que cette implantation réussisse, il faut aussi que l’endomètre soit prêt à se laisser coloniser par le trophoblaste embryonnaire : l’implantation ne peut en effet se faire au cours d’un cycle normal qu’aux alentours du 21ème jour, lorsque la muqueuse a reçu les stimulations hormonales idéales, essentiellement par les oestrogènes dans un premier temps, puis par la progestérone.

L’envahissement de l’endomètre par le trophoblaste aboutit en quelques jours à un équilibre qui se traduit par le développement d’un élément primordial pour le bon déroulement de la grossesse débutante : le placenta. Il permet les nombreux échanges mère/foetus mais également la synthèse d’hormones. Durant ce temps, l’embryon se développe avec l’apparition de la cavité amniotique. A la fin de la troisième semaine après la fécondation, il mesure environ deux millimètres et un coeur embryonnaire assure déjà la circulation sanguine primitive. Ses battements peuvent alors être détectés en échographie. Ils signent la présence d’une grossesse évolutive.
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